mardi 30 septembre 2014

Une vie de rencontre

Il y avait mes aspirations et il y avait ce qui m'était accessible.
Il y a les rêves et la réalité.
Les désirs de l’âme et les limitations de l'être corporel et psychologique.





Ce qui m’intéresse c'est l'altérité, la rencontre avec cet autre moi m'aime, la rencontre et la relation à l'autre extérieur à moi.


Et cet intérêt me fait plonger dans la dualité, qui est le propre de l'incarnation. Une incarnation que je prend la décision d'aimer, d'épouser et d'embrasser.






Très jeune déjà j'aimais connaitre et comprendre. Petite déjà au grand dam de mes parents, je cherchais à entreprendre, plus tard je cherchais à construire à bâtir, à fabriquer et inventer. A être co-créatrice de la vie.

C'est cette envie de participer (de rencontrer) qui me pousse vers la dualité. Jamais je ne me demandais si les choses était bien ou mal, tout ce que je percevais c'était les possibilités offertes par la rencontre entre deux choses qui s'ignorent, l'union de ce qui est séparé.

Et j'ai donc fait beaucoup de rencontre. J'étais ouverte.
Je cherchais à relier ce qui était séparé.



Il faut dire que j'ai grandement connu les séparations.  Séparée de mes parents biologiques, puis séparé de ma terre natale, séparation de mes parents adoptif, puis séparé de mon foyer... j'ai appris combien ce monde est fait de dualité, de séparation et donc d'unité et de réunions. Je me suis parfois exilée, j'ai parfois été chassée mais toujours il y avait de la séparation. Et surtout partout où il y avait séparation il y avait possibilité d'union.






Il y a moi, il y a l'autre et ce qui m’intéresse c'est ce qu'il y a entre les deux. Et entre les deux il y a l'espace, un espace où il peut y avoir TOUT.

Tout attachement à un point de vue ayant pour conséquence la négation de la réalité d'autrui, a pour résultante le déficit de bienveillance, de prise en compte de l'autre, là où il est, avec ses perceptions.

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