mercredi 11 février 2015

Où est la tendresse?



Notre mode de communication habituel est violent.
« tu dois »
« il faut »
« c’est bien »
« c’est mal »
Quand mon compagnon que j’aime crie et donne des ordres. Je me sens impuissante. J’ai peur.
J’ai besoin d’harmonie de douceur et de calme. J’ai besoin de respect et de sécurité.
Quand mes besoins de calme de douceur d’harmonie et de respect ne sont pas nourri par mon compagnon que j’aime, je suis en colère. J’ai besoin de cohérence.
Quand je ressens de la colère, je suis triste. J’ai besoins d’empathie et de compassion.
Quand je mets des mots sur ce que je ressens, je suis plus détendu. Je me sens légitimée. Je me sens moins coupable, victime, ça me « sauve ».
J’aimerais que quelqu’un puisse lire ce que j’écris. Ça me ferait plaisir de partager ce qu’il y a en moi et de le confronter à un point de vu différent. Mais à cette idée j’ai peur qu’on me trouve idiote et inintéressante. Je choisis de garder mes confessions pour moi parce que je ne veux pas ressentir de honte vis-à-vis de ce que j’ai de plus honnête à offrir. J’ai l’expérience d’avoir déclenché une familiarité chez l’autre qui me met mal à l’aise lorsque je montre ma vulnérabilité. Je viens d’un passé où les femmes sont froides, distantes et secrètes. J’ai été coupé de l’aspect maternel du féminin. C’est quelque chose que j’ai longtemps désiré sans le trouver. Je cherchais cela dans la séduction. A force de chercher à séduire les autres je ne me plais plus à moi-même.
Ce qui me plait chez un être ce sont justement les qualités comme la douceur, la compréhension, le sens du beau, la paix du cœur et la tendresse.

Je me fous de ce qu’on pense de moi.



Je n’ai plus de famille.

Je n’ai plus d’amis.

Je n’ai plus de foyer.

J’ai une nouvelle famille, la famille humaine.

J’ai de nouveaux amis, les êtres vivants et la plus grande des meilleures amies : Madame la Vie !

J’ai un nouveau foyer l’univers.

J’aime ma famille, j’aime mes amis et j’aime mon foyer !

Je vous offre ce que j’ai de plus précieux : l’expression unique de qui je suis, authentique « rooth », vrai, humaine, vivante et universelle !

Je me crois unique parmi les multiples uniques de l’univers, c’est ce que je choisis de croire.

Il faut dire qu’en tant qu’être humain, j’ai tout pour être malheureuse.

J’ai la capacité de me connecter à « l’aura » des êtres. C'est-à-dire que je perçois parfois quelque choses, leur couleurs, leur tonalité, mais ce n’est qu’un sens comme l’odorat ou l’ouïe qui peut être « faussé ».Il semble que nous ayons tous ce sixième sens. C’est dans notre nature céleste.

Je me souviens de qui je suis. Un « ange » humain. Il y a en moi une part « diabolique » un « Lucifers »  qui a une aversion pour  la condition humaine. Mon côté ange déchu, mon côté démoniaque. Les mots ne sont pas adaptés pour parler de cette réalité « spirituelle ».  Peut importe nous sommes les fils de Dieu et les fils de l’Homme. Et donc une part de moi trouve insupportable d’être le fils de l’homme car l’illusion de la dualité (diabolos) crée du non amour.  Et ça pu !

Une autre part veut rentrer à la maison, là où tout est un, là où tout est amour. Cette part est prête à tout pour sentir à nouveau la douceur du foyer. Elle est désespérée. Pour elle ici c’est l’enfer, elle sens si fort la présence , une présence si sensible, si douce, si délicate que chaque seconde passée sur Terre l’écorche vive.

A cause de l’ambiance qui règne ici sur Terre vivre peut devenir un défi, une épreuve, un parcours du combattant.  La Terre ce jardin d’Eden, semble défiguré. Les jardiniers ont perdu le sens de la vie. Ou bien alors je ne porte pas les bonnes lunettes, les belles oreilles du cœur…

« Vous prenez la décision de vous lancer dans cette danse avec la vie terrestre, qui est en partie une danse avec l'ombre, la peur, la résistance, la solitude, et le sentiment d'être perdu. Vous prenez ce risque et je peux maintenant voir pourquoi. En dépit de la souffrance, des efforts, de la lourdeur, il n'y a aucun autre lieu aussi profond, aussi riche, aussi intense que celui où vous êtes incarné dans la matière, la forme. »

Car ce lieu est celui ou je peux être qui je suis, je suis la vie en tant que cet être unique nommée « je suis » nommée moi m’aime.

Un être qui est ici pour se rencontrer lui et les autres unique. Sentir l’unique parmi le multiple, l’unicité du vivant, la vie se manifeste ici en tant que moi.

Et moi je ne raffole pas du chocolat. J’ai peur qu’on ne m’aime pas, je me sens souvent seule et j’aimerai plus partager la conscience. J’aime les série télé et fabriquer des bricoles colorées. J’aime mes valeur et je vais parfois jusqu’au mensonge et à la ruse pour obtenir ce que je désire. Ensuite je me juge pour cela. Je découvre chaque instant une nouvelle moi, un être neuf pendant que mon archiviste archive dans ses mémoires comme s’il était capable de se définir comme un tout fixe, immobile, repérable, inaltérable, immuable à l’endroit même où il n’y a que naissance et mort, changement permanant, renaissance incessante, jusqu’à la mort ultime, celle de ce corps si merveilleux et si fragile, unique manifestant de l’instant. Je m’aime.