Notre mode de communication habituel est violent.
« tu dois »
« il faut »
« c’est bien »
« c’est mal »
Quand mon compagnon que j’aime crie et donne des ordres. Je
me sens impuissante. J’ai peur.
J’ai besoin d’harmonie de douceur et de calme. J’ai besoin
de respect et de sécurité.
Quand mes besoins de calme de douceur d’harmonie et de
respect ne sont pas nourri par mon compagnon que j’aime, je suis en colère. J’ai
besoin de cohérence.
Quand je ressens de la colère, je suis triste. J’ai besoins
d’empathie et de compassion.
Quand je mets des mots sur ce que je ressens, je suis plus
détendu. Je me sens légitimée. Je me sens moins coupable, victime, ça me « sauve ».
J’aimerais que quelqu’un puisse lire ce que j’écris. Ça me ferait
plaisir de partager ce qu’il y a en moi et de le confronter à un point de vu
différent. Mais à cette idée j’ai peur qu’on me trouve idiote et inintéressante.
Je choisis de garder mes confessions pour moi parce que je ne veux pas
ressentir de honte vis-à-vis de ce que j’ai de plus honnête à offrir. J’ai l’expérience
d’avoir déclenché une familiarité chez l’autre qui me met mal à l’aise lorsque
je montre ma vulnérabilité. Je viens d’un passé où les femmes sont froides,
distantes et secrètes. J’ai été coupé de l’aspect maternel du féminin. C’est
quelque chose que j’ai longtemps désiré sans le trouver. Je cherchais cela dans
la séduction. A force de chercher à séduire les autres je ne me plais plus à moi-même.
Ce qui me plait chez un être ce sont justement les qualités comme
la douceur, la compréhension, le sens du beau, la paix du cœur et la tendresse.
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