Le courage est l'ennemi de nos deux seuls ennemis, la culpabilité et la peur.
Les seuls ennemis des vivants et de "Dieu"
Le "diable" lui n'existe pas.
A moins que je me trompe...
La peur est toujours un manque d'amour.
Débarrasse toi de toutes les conneries que tu as dans la tête et qui te font douter de toi! (ça ça peut toujours aider)
mercredi 29 octobre 2014
mardi 28 octobre 2014
Travail, joie absolue
Mon rêve a toujours été le même...
Vivre la joie absolue, que le plaisir de vivre soit à chaque instant de ma vie.
Quand l'idée d'Elyfly (mon alter égo imaginaire) est née, je l'ai baptisée sous la bienveillance de trois bonnes fées, les mots anglais HAPPY, LUCKY et FUNNY. C'est la seule loi que je m'impose. Partout et dans chaque situation je traque ces trois notions car j'ai l'intime et profonde conviction qu'elles existent en toute chose.
La joie (Happy), La chance (Lucky) et L'humour (Funny), garantie pour moi d'une vie enchantée. Même au plus sombre de ma vie, et à travers les vallées de larmes ces trois fées m'ont accompagnées ou peut être est ce moi qui les emmène partout avec moi.
« Notre époque crève de son manque de drôlerie. Et l’humour est, dans nos sociétés du spectaculaire encadré, réglementé. Les médias de masse se chargent de cette fonction en tant que bras armé du pouvoir. Jamais peut-être l’humour, l’ironie n’auront été aussi subversifs qu’aujourd’hui. » Isabelle Rolin
Elyfly est une fée-gnasse il s'agit de ne pas l'ignorer... La paresse et l'oisiveté... C'est la garanti d'un travail joyeux et efficace.
Si je fais quelque chose c'est toujours par amour, si l'on m'oblige c'est toujours par la joie, ainsi va mon bonheur. Et tant que va mon bonheur alors je peux le partager.
Le travail me rends paresseuse
La paresse me fait rêver
Rêver me rend joyeuse.
La joie me pousse à agir!
Agir pour mes rêves me fait rêver,
Rêver me rend joyeuse, la joie me pousse à agir... c'est un cercle vertueux
Mon travail c'est de rêver.
Je cultive la paresse et c'est ma joie.
Le mieux vivre?
Qu'est ce qu'une vie meilleure?
Que fait on pour l'obtenir et pour quelle raison?
Est ce que ça veut dire obligatoirement "avec plus" ?
Est ce que la "grandeur" se mesure selon la quantité de bien accumulés?
Une vie meilleure ça ne vient pas avec une accumulation d'objets, nous savons cela!
Pourtant...
Certain se débattent pour la simple survie matérielle, chaque jour des personnes meurent par simple manque de nourriture, d'abris, de chaleur... Les ressources mondiales appartienne à tous les habitant du monde et là nous avons un sérieux problème! Qui partage avec son petit frère pour répondre aux besoins fondamentaux de tous?
A chance égale certains parviennent à se détacher du besoin matériel, il considèrent la vie comme une rencontre spirituelle, un voyage de l’âme...
Peut importe ce qu'on fait, on le fait pour une raison différente et on change en même temps que cette raison.
Nous nous croyons si avancés.
Abandonnons la lutte incessante pour acquérir plus gros, plus imposant et plus.
Et créer ainsi une occasion d'égalité des chances pour tous. Une fin a toutes les formes de limitations et de discrimination qui retiennent les gens au niveau du logement, du travail, des systèmes de la politique, des relations sexuelles et donc de la vie même.
Tous les être humains ont droit à la dignité fondamentale de la vie. Dans le cadre d'une décence minimale, avec suffisamment de nourriture pour ne pas mourir de faim, suffisamment de vêtements pour rester au chaud, des soins de santé adéquats pour ne pas souffrir ou mourir de cas médicaux mineur que certains surmonte d'un claquement de doigt...
Les humains ont droit à la survie de base. Même s'il n'ont rien. Même s'il n'apporte rien. La survie dans la dignité est l'un des droits fondamentaux de la vie.
Tout ce qu'il y a à faire, c'est de partager. Ce que chacun peut... disons 10% de ce qu'il possède. Ou moins si cela est trop pour certains. Ou plus. Surtout que chacun suive son cœur, écoute son âme...
Que fait on pour l'obtenir et pour quelle raison?
Est ce que ça veut dire obligatoirement "avec plus" ?
Est ce que la "grandeur" se mesure selon la quantité de bien accumulés?
Une vie meilleure ça ne vient pas avec une accumulation d'objets, nous savons cela!
Pourtant...
Certain se débattent pour la simple survie matérielle, chaque jour des personnes meurent par simple manque de nourriture, d'abris, de chaleur... Les ressources mondiales appartienne à tous les habitant du monde et là nous avons un sérieux problème! Qui partage avec son petit frère pour répondre aux besoins fondamentaux de tous?
A chance égale certains parviennent à se détacher du besoin matériel, il considèrent la vie comme une rencontre spirituelle, un voyage de l’âme...
Peut importe ce qu'on fait, on le fait pour une raison différente et on change en même temps que cette raison.
Nous nous croyons si avancés.
Abandonnons la lutte incessante pour acquérir plus gros, plus imposant et plus.
Et créer ainsi une occasion d'égalité des chances pour tous. Une fin a toutes les formes de limitations et de discrimination qui retiennent les gens au niveau du logement, du travail, des systèmes de la politique, des relations sexuelles et donc de la vie même.
Tous les être humains ont droit à la dignité fondamentale de la vie. Dans le cadre d'une décence minimale, avec suffisamment de nourriture pour ne pas mourir de faim, suffisamment de vêtements pour rester au chaud, des soins de santé adéquats pour ne pas souffrir ou mourir de cas médicaux mineur que certains surmonte d'un claquement de doigt...
Les humains ont droit à la survie de base. Même s'il n'ont rien. Même s'il n'apporte rien. La survie dans la dignité est l'un des droits fondamentaux de la vie.
Tout ce qu'il y a à faire, c'est de partager. Ce que chacun peut... disons 10% de ce qu'il possède. Ou moins si cela est trop pour certains. Ou plus. Surtout que chacun suive son cœur, écoute son âme...
Et si tout le monde faisait comme vous?
Si tout le monde vous suivait, si tous faisait comme vous, seriez vous fier de l'endroit où vous menez le monde???
vendredi 24 octobre 2014
Chères Femmes,
Chères Femmes,
Nous sommes face à vous
aujourd’hui en tant qu’hommes engagés à devenir plus conscient dans
tous les sens du terme. Nous ressentons beaucoup d’amour, un grand
respect, et un sens grandissant de la vénération pour les dons du
féminin. Nous nous sentons aussi profondément désolés à propos, des
actions destructives de l’inconscient masculin dans le passé, et le
présent, nous voulons nous excuser et réparer ces actions aujourd’hui.
Afin que nous puissions
aller de l’avant ensemble, vers une nouvelle ère de co-création. A
mesure que je m’éveille, je deviens plus conscient du jeu, des énergies
masculines et féminines. En moi, en vous, en toute vie. Je sais que nous
avons tous accès au spectre complet de ces énergies. Je suis de plus en
plus conscient des dimensions au-delà de toutes dualités. LIBRES ! Et
ouvertes, comme le ciel. Je m’engage à incarner et développer un
masculin qui nous honore et nous célèbre comme étant égaux.
Je sais qu’afin de
vraiment vous honorer en tant que femme multi dimensionnelle, je dois
rester pleinement présent à moi-même. Au milieu de tous les dons que
j’ai à partager avec vous. Nous pouvons créer de grands miracles
ensemble. En nous nourrissant mutuellement de façon consciente, en nous
traitant mutuellement avec révérence et respect, et en vénérant la
divinité qui s’exprime au travers des énergies masculines et féminines.
En tant qu’hommes notre relation au féminin a souvent été inconsciente,
je me sens désolé que les femme et l’énergie féminine aient été si
longtemps subjuguées et opprimées.
A travers notre
histoire, les hommes vous ont violées et abusées, brûlées au pilori,
acheté et vendu vos corps pour le plaisir sexuel, bannies des instances
religieuses et politiques, reléguées à……, forcées à vous cacher vos
visages, et même vous amputer les organes du plaisir sexuel. Il se peut
que je n’ai pas fait ces choses moi-même, mais je suis conscient des
forces de la psyché inconsciente masculine. J’en suis effrayé… à dominer
le féminin.
Nombre de ces hommes
qui vous ont opprimées et abusées ne sont plus vivants. Parmi ceux qui
vivent, beaucoup d’hommes pourront ne pas être capable de s’excuser
parce qu’ils demeurent enchaînés dans une prison de colère, de peur et
de honte. Au nom du genre masculin, je vous présente des excuses. Pour
les actions inconscientes quand nous étions en colère, effrayé, et aux
prises avec les forces destructrices de notre psyché.
Je choisis de ne plus
contribuer avec ces forces, ni d’être dominé par elles dans ma vie. Je
vous présente ces excuses dans l’espoir que nous puissions avoir un
nouveau départ dans un esprit de co-création. Je reconnais que les
religions durant les quelques milliers d’années passées ont été
principalement fondées et propagées par les hommes. Nous avons souvent
agis comme si nous détenions la vérité à propos de Dieu et de la Vie
Spirituelle. Et tout ce que nous connaissons est une expression
masculine de ces choses.
Le résultat est que
nous avons supprimé de plus en plus les spiritualités basées sur le
ressenti du coeur, qui relient et incluent. Je m’engage maintenant à
honorer la spiritualité du féminin divin. J’honore votre profonde
connexion à la Terre. En tant qu’Homme, notre relation à notre planète
et ses ressources a souvent été motivée par la compétition, les
possessions et la domination. Nous croyions injustement que l’expansion
nous protégerait de l’invasion.
Et dans ce processus
nous avons violé la Sainteté de la Terre, et dérangé ses rythmes
naturels. Je m’engage à écouter ce sens de l’intuition que vous avez sur
comment soigner notre planète et l’aider dans son développement.
J’honore votre intuition et votre profonde capacité à ressentir. En tant
qu’homme, nous avons souvent dévalué le ressenti et l’intuition, et
favorisé les points de vue dominés par les informations et la logique.
Cette façon d’être
semble avoir été nécessaire pour emmener l’humanité au-delà de
l’animalité et de la superstition. Mais pendant ce processus, nous avons
perdu une grande part du coeur de la vie. Je m’engage à respecter les
arts du ressenti, de l’intuition et de la sagesse du coeur féminin.
Afin qu’ensemble nous
puissions intégrer une vision mutuelle équilibrée de la Vie, qui inclut
toutes sagesses. J’honore la beauté et l’intégrité de votre corps. Quand
nous nous vénérons mutuellement à travers nos corps en conscience et
avec dévotion, il n’y a pas de limites à l’amour que nous pouvons
générer. Je me sens désolé que les hommes aient utilisé votre beauté
comme une forme de commerce avec la prostitution et la pornographie.
Aux prises avec la
luxure, nous avons souvent perdu la capacité de demander la grâce de
l’intimité ou de prendre un nom pour une réponse. Je prends position
contre toute forme de commercialisation forcée ou solitaire de la beauté
des femmes, et je respecte le fait que votre corps vous appartienne.
J’honore votre capacité à la résolution pacifique des conflits. Votre
capacité à vous excuser, et de pardonner avec grâce.
Nous les hommes, nous
nous sommes gaspillés dans des guerres interminables avec nos
désaccords. Dans l’acte de défendre nos terre et de protéger nos
familles. Nous sommes devenus addicts à la bataille elle-même. Par
contraste, il est rare de trouver des femmes à l’origine d’une invasion
ou une guerre. Je m’excuse de vous avoir entraînées dans ces guerres, et
pour les viols, les meurtres, les coeurs brisés et les familles
détruites qui ont résulté de ces guerres.
Nous accueillons votre
sagesse pour créer un monde dans lequel nous pourrons nous entendre,
sans recourir à la destruction. J’honore votre capacité d’être à
l’écoute de votre corps et de ces besoins, de nourriture, de repos et de
détente. Je célèbre votre capacité à faire attention à ce qui est ici,
en cet instant même.
En tant qu’hommes,
notre préoccupation envers les buts et les résultats a souvent relégué
cela au second plan, nous rendant indisponibles pour une relation. Je
sais que nous vous entraînons dans ce déséquilibre également, frustrant
si souvent vos attentes de contact. Le temps pour une façon d’être
évoluant vers le « centrage » est maintenant venu. J’accueille votre
sagesse de maintenir l’équilibre de nos corps dans la façon dont nous
nous rencontrons.
J‘honore votre sens de
la compassion et de la justice. Dans notre système judiciaire les hommes
ont dominé en tant que juges et police. Construit des prisons, et
révéré le principe de la punition. Je veux vous accueillir pour
travailler avec nous en transformant le coeur de notre système
judiciaire. Je sais aussi que l’économie globale a été dominée par
l’inconscient masculin, souvent vécu dans le sens du manque et de la
cupidité. Le résultat est que beaucoup de gens se sont retrouvés pauvres
et sans pouvoir.
Avec votre sens naturel pour nourrir et
générer de l’abondance, je sais que nous pouvons travailler ensemble,
pour créer une économie véritablement responsable et globale. En
présentant nos excuses pour le mal que nous vous avons fait, je
reconnais que moi-même et beaucoup de mes frères se sont aussi sentis
blessés par leurs mères, leurs soeurs, leurs partenaires, et
ex-partenaires.
Je vais prendre
conscience du ressenti de toutes ces blessures en moi, puis je les
laisserai partir. Je vous pardonne pour toutes les façons dont vous avez
agit inconsciemment, et je me pardonne à moi-même et au sexe que je
représente d’avoir dormi par faiblesse. A partir d’aujourd’hui et à
l’avenir,
Je promets de traiter
votre cœur comme le temple sacré qu’il est. Et je m’engage à honorer le
féminin en vous et moi dans ma relation à toute Vie. Je sais qu’en
oubliant le passé et en nous donnant la main dans le présent, nous
pouvons créer une synergie authentique de nos forces.
source
Contrat tacite des gens qui dorment
1)
J'accepte la compétition comme base de notre
système, même si j'ai conscience que ce
fonctionnement engendre frustration et colère pour
l'immense majorité des perdants.
2)
J'accepte d'être humilié ou exploité
à condition qu'on me permette à mon tour
d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place
inférieure dans la pyramide sociale.
3)
J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des
inadaptés et des faibles car je considère que
la prise en charge de la société a ses
limites.
4)
J'accepte de rémunérer les banques pour
qu'elles investissent mes salaires à leur convenance,
et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs
gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les
pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte
aussi qu'elle prélèvent une forte commission
pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui
des autres clients.
5)
J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des
tonnes de nourriture pour ne pas que les cours
s'écroulent, plutôt que de les offrir aux
nécessiteux et permettre à quelques centaines
de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque
année.
6)
J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses
jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le
fasse lentement en ingérant ou en inhalant des
substances toxiques autorisées par les
états.
7)
J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner
la paix.
J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale.
J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale.
8)
J'accepte l'hégémonie du pétrole dans
notre économie, bien qu'il s'agisse d'une
énergie coûteuse et polluante, et je suis
d'accord pour empêcher toute tentative de substitution
s'il s'avérait que l'on découvre un moyen
gratuit et illimité de produire de l'énergie,
ce qui serait notre perte.
9) J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer.
10) J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. j'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux.
11) J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront.
12)
J'accepte l'idée que le bonheur se résume au
confort, à l'amour, au sexe, et la liberté
d'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que
la publicité me rabâche toute la
journée. Plus je serai malheureux et plus je
consommerai: je remplirai mon rôle en contribuant au
bon fonctionnement de notre économie.
13)
J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la
taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son
utilité en fonction de sa productivité
plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclue du
système si elle n'est plus assez
productive.
14)
J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football
ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les
médecins chargés de l'éducation et de
la santé des générations
futures.
15)
J'accepte que l'on mette au banc de la société
les personnes agées dont l'expérience pourrait
nous être utile, car étant la civilisation la
plus évoluée de la planète (et sans
doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne
se partage ni ne se transmet.
16)
J'accepte que l'on me présente des nouvelles
négatives et terrifiantes du monde tous les jours,
pour que je puisse apprécier a quel point notre
situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre
en occident. Je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits
ne peut être que bénéfique pour
nous.
17)
J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se
réunissent régulièrement pour prendre
sans nous concerter des décisions qui engagent
l'avenir de la vie et de la planète.
18)
J'accepte de consommer de la viande bovine traitée
aux hormones sans qu'on me le signale explicitement.
J'accepte que la culture des OGM se répande dans le
monde entier, permettant ainsi aux trusts de
l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des
dividendes conséquents et de tenir sous leur joug
l'agriculture mondiale.
19)
J'accepte que les banques internationales prêtent de
l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de
choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la
feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les
deux bords afin d'être sûr de gagner de
l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps
possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources
s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts.
20)
J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer
les progrès sociaux de l'occident dans les pays
défavorisés. Considérant que c'est
déjà une embellie de les faire travailler, je
préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans
ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des
conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits
de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire
de l'ingérence.
21)
J'accepte que les hommes politiques puissent être
d'une honneteté douteuse et parfois même
corrompus. Je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des
fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité
par contre, la tolérance zéro doit être
de mise.
22)
J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les
industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays
défavorisés des produits périmés
ou utilisent des substances cancérigènes
interdites en occident.
23)
J'accepte que le reste de la planète,
c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse
penser différemment à condition qu'il ne
vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins
de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions
philosophiques primitives.
24)
J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux
possibilités dans la nature, à savoir chasser
ou être chassé. Et si nous sommes doués
d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas
pour échapper à cette dualité, mais
pour justifier pourquoi nous agissons de la
sorte.
25)
J'accepte de considérer notre passé comme une
suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques
et de volontés hégémoniques, mais je
sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes
au summum de notre évolution, et que les seules
règles régissant notre monde sont la recherche
du bonheur et de la liberté de tous les peuples,
comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours
politiques.
26)
J'accepte sans discuter et je considère comme
vérités toutes les théories
proposées pour l'explication du mystère de nos
origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des
millions d'années pour créer un être
humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa
propre espèce en quelques instants.
27)
J'accepte la recherche du profit comme but suprême de
l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme
l'accomplissement de la vie humaine.
28)
J'accepte la destruction des forêts, la
quasi-disparition des poissons de rivières et de nos
océans. J'accepte l'augmentation de la pollution
industrielle et la dispersion de poisons chimiques et
d'éléments radioactifs dans la nature.
J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs
chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que
si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans
danger.
29)
J'accepte la guerre économique sévissant sur
la planète, même si je sens qu'elle nous
mène vers une catastrophe sans
précédent.
30)
j'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien
faire pour la changer ou l'améliorer.
31)
J'accepte d'être traité comme du bétail,
car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas
mieux.
32)
J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux
sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable
opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et
mes soucis. J'accepte même de défendre à
la mort ce contrat si vous me le demandez.
33)
J'accepte donc, en mon âme et conscience et
définitivement, cette triste matrice
que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de
voir la réalité des choses. Je sais que vous
agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en
remercie.
Si
vous êtes contre, vous pouvez toujours mettre en œuvre les ressources de l'amitié et de l'amour, de
la fraternité et de la responsabilité
partagée, réfléchir, concevoir, oser et
tisser, comme le permet l'Internet... tout retard rapproche
du néant.
Ce
texte inspiré a été envoyé par
une personne anonyme à la radio "Ici
et Maintenant"
le 11 Septembre 2003.
jeudi 23 octobre 2014
Oisiveté et farniente art de vivre du sauvage...
La terre est notre source vitale...
La terre et la nature sauvage sont puissamment vivantes.
Pourtant l'époque actuelle l'ignore presque totalement.
Terre Mère voit ce qu'ils ont fait de tes enfants!
Redevenons comme l'homme sauvage...(les derniers des hommes libres.) une lignée VIVANTE!
Les idéaux élèvent la source du courant social.
Pas de programme.
Pas de calendrier.
Pas de rendez-vous.
Pas d'exigence.
Pas de contrainte.
Holà, c'est un truc à finir SDF et sans le sous
Peut-être bien!
Plus de traites ou de loyer, plus de dieu-argent... nu sous le ciel étoilé...
"Minute, Que dis tu là? L'homme rouge était un sauvage! C'est pour ça qu'on a du les tuer par millier et entasser les autres dans des territoires-prisons qu'on appelle des réserve! Encore aujourd'hui, nous nous emparons de leurs sites sacrés pour les transformer en terrains de golf. Nous devons le faire. Autrement il pourrait honorer leur site sacrés, se rappeler les récits de leurs culture et accomplir leurs rituels sacrés, et nous ne pouvons permettre ça."
Vous voyez??
"Non, vraiment! Si nous n'avions pas écrasé et tenté d'effacer leur culture, ils auraient pu influencer la notre! Alors à quoi aurions nous abouti?
Nous respecterions la terre et l'air, et refuserions d'empoisonner nos rivières. Où en serait alors notre industrie!
La population entière se promènerait sans doute encore toute nue, sans honte; se baignerait dans les rivières; vivrait de la terre au lieu de s'entasser dans des gratte ciel, des copropriétés et des bungalows, et d'aller travailler dans la jungle d'asphalte.
Au lieu de regarder la télé, nous serions probablement en train d'écouter les enseignements de la sagesse ancienne autour d'un feu de camp! Nous n'aurions fait absolument aucun progrès."
Heureusement que nous savons ce qui nous convient!!
La force propulsive des aspects, même les plus matériels, d'une civilisation culturelle réside dans les accomplissements les moins matériels de la société.
La terre et la nature sauvage sont puissamment vivantes.
Pourtant l'époque actuelle l'ignore presque totalement.
Terre Mère voit ce qu'ils ont fait de tes enfants!
Redevenons comme l'homme sauvage...(les derniers des hommes libres.) une lignée VIVANTE!
Les idéaux élèvent la source du courant social.
Regardez-les passer ! Eux, ce sont les sauvages.Pas de but, voilà bien la meilleure façon d'être libre.
Ils vont où leur désir le veut, par-dessus monts,
Et bois, et mers, et vents, et loin des esclavages.
L'air qu'ils boivent ferait éclater vos poumons.
Jean Richepin
Pas de programme.
Pas de calendrier.
Pas de rendez-vous.
Pas d'exigence.
Pas de contrainte.
Holà, c'est un truc à finir SDF et sans le sous
Peut-être bien!
Plus de traites ou de loyer, plus de dieu-argent... nu sous le ciel étoilé...
Pour bien réfléchir à la question citons un passage à propos du peuple Amérindien, quelque peu sarcastique du troisième tome de la trilogie de Neale Donald Walsch :"L'utopie est simplement
ce qui n'a pas encore été essayé"Théodore Monod
"Minute, Que dis tu là? L'homme rouge était un sauvage! C'est pour ça qu'on a du les tuer par millier et entasser les autres dans des territoires-prisons qu'on appelle des réserve! Encore aujourd'hui, nous nous emparons de leurs sites sacrés pour les transformer en terrains de golf. Nous devons le faire. Autrement il pourrait honorer leur site sacrés, se rappeler les récits de leurs culture et accomplir leurs rituels sacrés, et nous ne pouvons permettre ça."
Vous voyez??
"Non, vraiment! Si nous n'avions pas écrasé et tenté d'effacer leur culture, ils auraient pu influencer la notre! Alors à quoi aurions nous abouti?
Nous respecterions la terre et l'air, et refuserions d'empoisonner nos rivières. Où en serait alors notre industrie!
La population entière se promènerait sans doute encore toute nue, sans honte; se baignerait dans les rivières; vivrait de la terre au lieu de s'entasser dans des gratte ciel, des copropriétés et des bungalows, et d'aller travailler dans la jungle d'asphalte.
Au lieu de regarder la télé, nous serions probablement en train d'écouter les enseignements de la sagesse ancienne autour d'un feu de camp! Nous n'aurions fait absolument aucun progrès."
Heureusement que nous savons ce qui nous convient!!
La force propulsive des aspects, même les plus matériels, d'une civilisation culturelle réside dans les accomplissements les moins matériels de la société.
mercredi 22 octobre 2014
Pyramide de par le monde
Le temple de Kukulkan
Chichén Itzá est une ancienne ville maya située entre Valladolid et Mérida dans la péninsule duYucatan, au Mexique.
Le 28 novembre 2010, dans une déclaration choc, le chef du Département Archéologique de l’Université du Caire, le Dr Ala Shaheen, dit à un auditoire « qu’il pourrait y avoir une théorie comme quoi les extraterrestre ont aidé les anciens Égyptiens à construire la plus ancienne des pyramides d’Égypte, comme celle de Gizeh »

Tout ce que vous appris à l'école est bon à jeter au feu. Le progrès n'est qu'un leurre, et la prétendue supériorité de notre époque, la consolation des ignorants...
Une histoire, des temps, des modes et des dates
J'ai toujours eu du mal avec les dates... Même pour les anniversaires... N'en déplaise à mes proches!
Les dates ! Hantise du cancre et du visionnaire !
A l'école toutes ces dates me donnaient des boutons. Je me sentais nulle en histoire. Je ne voyais d’ailleurs pas l’intérêt de retenir des fait dont je n'étais pas le témoin de première main!
Les vestiges archéologiques égyptiens laissent penser que la civilisation égyptienne ancienne a surgi d’un seul coup, avec des savoir-faire empirique, qui demandent des centaines, voire des milliers d’années d’acquisition. Aucune trace d’évolution, d’un état primitif à une une civilisation développée, opulente, jouissant d'un niveau de connaissances et de confort avancée., n’a été découverte. Les spécialistes semblent indifférents face à ce phénomène.
L'archéologie officielle n'a pas de réponse.
Surtout que les historiens s'arrange pour tomber d'accord en jetant dans l'oublie bon nombre de découvertes et de faits. On nous a raconté beaucoup de bêtises...(mais ce n'est pas le sujet)
Hélas pour mon carnet de note en histoire...
Et non sans raison! Les dates nous enferme dans une logique excessive qui tue l'élan vital!
Pourquoi le temps serait il un phénomène linéaire?
Ne serait il pas plutôt un empilement vertical, les événements se recouvrant les uns les autres.
Une histoire qui se répète, la même histoire... en boucle, inlassablement identiques...Un peu comme une mode sans style!
Une espèce de hiérarchie intrinsèque à l'évolution de la vie plutôt qu'une succession d'événement évolutif...
Tout au long des étapes évolutives, trop de chaînons manquent, trop de sauts inexplicable.
Il n'y a qu'a jeter un œil sur nos mythes pour voir... ne nous enseignent t ils pas plus sur nos origines que l'Histoire fabriquée par nos historiens.
Les mythes, aujourd'hui c'est du mytho.On envoie valser les mythologies au banc des mensonges : elles sont pourtant la plus précieuse des mémoires car elles contiennent les infos qui nous manquent, à condition de les décrypter.
Il nous content une fabuleuse histoire, la nôtre.
A suivre...
Les dates ! Hantise du cancre et du visionnaire !
A l'école toutes ces dates me donnaient des boutons. Je me sentais nulle en histoire. Je ne voyais d’ailleurs pas l’intérêt de retenir des fait dont je n'étais pas le témoin de première main!
Les vestiges archéologiques égyptiens laissent penser que la civilisation égyptienne ancienne a surgi d’un seul coup, avec des savoir-faire empirique, qui demandent des centaines, voire des milliers d’années d’acquisition. Aucune trace d’évolution, d’un état primitif à une une civilisation développée, opulente, jouissant d'un niveau de connaissances et de confort avancée., n’a été découverte. Les spécialistes semblent indifférents face à ce phénomène.
L'archéologie officielle n'a pas de réponse.
Surtout que les historiens s'arrange pour tomber d'accord en jetant dans l'oublie bon nombre de découvertes et de faits. On nous a raconté beaucoup de bêtises...(mais ce n'est pas le sujet)
Hélas pour mon carnet de note en histoire...
Et non sans raison! Les dates nous enferme dans une logique excessive qui tue l'élan vital!
Pourquoi le temps serait il un phénomène linéaire?
Ne serait il pas plutôt un empilement vertical, les événements se recouvrant les uns les autres.
Une histoire qui se répète, la même histoire... en boucle, inlassablement identiques...Un peu comme une mode sans style!
Une espèce de hiérarchie intrinsèque à l'évolution de la vie plutôt qu'une succession d'événement évolutif...
Tout au long des étapes évolutives, trop de chaînons manquent, trop de sauts inexplicable.
Il n'y a qu'a jeter un œil sur nos mythes pour voir... ne nous enseignent t ils pas plus sur nos origines que l'Histoire fabriquée par nos historiens.
Les mythes, aujourd'hui c'est du mytho.On envoie valser les mythologies au banc des mensonges : elles sont pourtant la plus précieuse des mémoires car elles contiennent les infos qui nous manquent, à condition de les décrypter.
Il nous content une fabuleuse histoire, la nôtre.
A suivre...
L'age d'or
"Il fut d'or, le premier âge à naître : sans vengeur, sans contrainte, sans lois, il respectait la bonne foi et la droiture. Point de châtiment ni de crainte; nulle menace sur des tables de bronze et la foule suppliante ne craignait pas le visage de son juge; sans protecteur, les gens étaient en sécurité. Alors, le pin n'avait pas encore été abattu dans ses montagnes et n'était pas descendu sur les flots marins pour visiter un monde étranger. Les mortels ne connaissaient de rivages que les leurs. Nul fossé ne cernait encore aucune place-forte.
Point de trompette droite, point de cor à l'airain courbé, ni de casque ni d'épée. Sans soldat, les tribus passaient sans risque de doux loisirs.
La terre aussi, dispensée de toute obligation, sans être touchée par le hoyau, ni blessée par des araires, donnait tout d'elle-même. Satisfait des aliments produits sans aucune contrainte, l'homme cueillait les fruits de l'arbousier, les fraises des montagnes, les cornouilles, les mûres attachées aux ronces épineuses et les glands tombés de la large frondaison de l'arbre de Jupiter. Un printemps éternel ! Les zéphyrs paisibles caressaient de leur souffle tiède les fleurs nées sans semis.
Bien vite, même, la terre vierge portait des moissons et le champ en jachère blanchissait de lourds épis. Là, des fleuves de lait, là, des fleuves de nectar; des gouttes de miel blond tombaient de l'yeuse verdoyante."
Ovide, "Métamorphoses"
mardi 21 octobre 2014
Les humains financent leur propre agonie?
Une question de choix peut être...
Voici l'heure de la révolution individuelle et fraternelle.
Sommes nous devenus fou, à coup de stress, de fatigue, d’excès...??
Partout nous devons payer pour notre gout de la liberté et de la joie.
Il n'y a rien à gagner! Tout nous est déjà garanti par la vie... pourtant on nous dit que rien n'est gratuit!
On nous assassine à petit feu, nous devons toujours payer, payer, payer, payer...pratiques déloyales et asservissantes de minorités injustes capables de se retrancher derrière le pouvoir politique, financier ou ecclésiastique.
Nous devons payer pour organiser notre propre destruction...
Notre situation est tragique, nous sombrons dans un puits sans fond...
Nous sommes en train de crever de maladies, de pollution, de fatigue, de dépression, de cancers... et au nom de quoi? Parce que "c'est comme ça", "c'est la vie"?
ça n'en finira donc jamais?
On aurait tendance à croire que le bilan massif des morts et des vies détruites serait suffisant pour engendrer un changement de comportement mais hélas...
Sommes nous stupide pour nous laisser faire sans réagir? N'est il pas temps de se rebeller?
On ne doit pas permettre à des hommes astucieux, pervers et entreprenants de s'organiser pour exploiter et opprimer ceux qui, à cause de leur idéalisme, ne sont pas disposés à recourir à la violence pour se protéger ou pour mettre à exécution leurs projets dignes de louanges.
Arrêtons d'accepter la mal-bouffe, le quotidien insupportable et de plus en plus de charges financières et familiales.
STOP!
Soyons des penseurs indépendants et créatifs, utilisons ce don de l'imagination et notre dignité, ce raz le bol, pour faire autre chose, autrement...
Inventons une marche à suivre pour se sortir de ce bourbier, cessons d'être idiot et faisons honneur à notre intelligence.
Je ne sais pas encore comment mais nous allons trouver des solutions!
La première c'est de dire STOP!
Alors osez, rêvez et n'abandonnez jamais, parce que vous le méritez, parce que c'est juste, parce que vous êtes précieux et parce que vous comptez juste parce que vous existez!
Rêver, c'est résister.
Tous les Êtres sur Terre sont venus pour offrir.
Il est temps que nos talents soient mis en œuvre pour guérir, soigner, choyer, former, élever, sauver, protéger, soutenir, consoler, délivrer, libérer, affranchir, calmer, apaiser, adoucir, rétablir... pour que les petits, les faibles, les innocents, les désespérés puissent trouver toute l'aide nécessaire.
Quand on donne ici, on reçoit d'ailleurs, telle est la règle du Vivant.
C'est l'anti-capital.
Et quand on garde, on perd tout.
"Ce monde dans lequel on veut t'obliger à vivre n'est qu'une réalité possible, mais il en existe d'autres. L'énergie qui meut le monde n'a pas à être nécessairement le pétrole, la force nucléaire ou la violence masculine
; les fortunes n'ont pas à être obligatoirement accumulées par une
minorité de la population au prix de la faim de la plus grande partie de
l'humanité ; la maison dans laquelle tu vis n'a pas à être tracée par
une simple règle, ni les édifices construits sans amour par une
industrie inhumaine, avec de fausses fenêtres et de l'air conditionné
insalubre à l'intérieur. Cesse de craindre les maladies, tu peux être ton propre médecin."Alejandro Jodorowsky
Fuyez tout ce qui pourrait entraver la liberté, l'autonomie et l'indépendance (parfois une certaine anarchie est de rigueur).
Fuyez, émigrez, désertez, résistez, refusez, n'importe quoi plutôt que de continuer à subir la pression du travail, des machines et de l'impératif de rentabilité plutôt que de choisir entre l'esclavage pour l'état ou pour une boîte privée, fut-elle la vôtre. Refusez de nourrir la machine, il est temps de quitter la matrice.
« Par delà droite et gauche, soyez vous-même." voilà le message de Nietzsche. L'oeuvre échappe toujours à l'auteur. Nietzsche est une victime collatérale de la Shoah. Il est temps de lui rendre justice. Son surhomme n'a rien de nazi. Fin d'un cauchemar éveillé. On dormait tous, on ne savait pas. On s'est laissé embobiner. Le surhomme, c'est l'homme que vous êtes, c'est la femme que je suis débarrassée de son but en kit.
Notre nombre nous servira. Unissons nous dans l'expression de nos individualités.Dans l'épreuve qui nous attend, il faudra passer tous ensemble ou périr jusqu'au dernier.
7 milliards d'être humains sont concernés aujourd'hui par cet appel... Les Terriens transcenderont et passeront au travers de cette situation seulement lorsque coopération deviendra le mot de passe pour toute interaction.
"Il est grand temps de grandir dans l'amour. Un réseau mondial de Santé/joie , de paix/amour, de Beauté/Pardon, de liberté/lumière. Certains le font déjà. Fleurissent des mouvements et des tendances divines, métissage, commerce équitable, altermondialisme, planète solidaire, ouverture du cœur, arc-en-ciel, Coluche et les Enfoirés, l'abbé Pierre, Gandhi, sœur Emmanuelle et Mandela, le mouvement du SEL, le don, la gratuité du web, le partage, l'ouverture, l'émulation, l'éveil..."
Eden saga
Tout ira bien
N'ayez pas peur
Coupez les machines
Bloquez les rouages
Pour nous soutenir il y a:
des Activateurs de la Grille
des Aigles en vol
des Amoureux de la Vie
des Architectes de modèles
des Correspondants cosmiques
des Artisans d'Amour
des Travailleurs de la Lumière
des Chevaliers de la Vérité
des Constructeurs de l'Expansion
des Contrôleurs du Jeu
des Créateur du Nouveau Paradigme
des Enseignants planétaires
des Envoyés du Cosmos
des Équipes au sol
des Évolutionnistes progressistes
des Explorateurs de la Création
des Familles de l'Ère du Cœur des Guides de Lumière
des Héros de l'Arc-en-Ciel
des Infirmiers de Paix
des Laboureurs de la Terre
des Maitres de Sagesse
des Messagers de l'aube
des Passeurs d’entre les Mondes
des Phares de Lumière
des Pionniers de la Conscience
des Planificateurs de programmes
des Porteurs de codes
des Purificateurs d'énergie
des Semences d'Étoiles
des Sentinelles de la compassion
des Serviteurs du Plan Divin
des T/R de télédiffusion universelle
des Visionnaires de l’Idéal Divin
Voici l'heure de la révolution individuelle et fraternelle.
Sommes nous devenus fou, à coup de stress, de fatigue, d’excès...??
Partout nous devons payer pour notre gout de la liberté et de la joie.
Il n'y a rien à gagner! Tout nous est déjà garanti par la vie... pourtant on nous dit que rien n'est gratuit!
On nous assassine à petit feu, nous devons toujours payer, payer, payer, payer...pratiques déloyales et asservissantes de minorités injustes capables de se retrancher derrière le pouvoir politique, financier ou ecclésiastique.
Nous devons payer pour organiser notre propre destruction...
Notre situation est tragique, nous sombrons dans un puits sans fond...
Nous sommes en train de crever de maladies, de pollution, de fatigue, de dépression, de cancers... et au nom de quoi? Parce que "c'est comme ça", "c'est la vie"?
ça n'en finira donc jamais?
On aurait tendance à croire que le bilan massif des morts et des vies détruites serait suffisant pour engendrer un changement de comportement mais hélas...
Sommes nous stupide pour nous laisser faire sans réagir? N'est il pas temps de se rebeller?
On ne doit pas permettre à des hommes astucieux, pervers et entreprenants de s'organiser pour exploiter et opprimer ceux qui, à cause de leur idéalisme, ne sont pas disposés à recourir à la violence pour se protéger ou pour mettre à exécution leurs projets dignes de louanges.
Arrêtons d'accepter la mal-bouffe, le quotidien insupportable et de plus en plus de charges financières et familiales.
STOP!
Soyons des penseurs indépendants et créatifs, utilisons ce don de l'imagination et notre dignité, ce raz le bol, pour faire autre chose, autrement...
Inventons une marche à suivre pour se sortir de ce bourbier, cessons d'être idiot et faisons honneur à notre intelligence.
Je ne sais pas encore comment mais nous allons trouver des solutions!
La première c'est de dire STOP!
Alors osez, rêvez et n'abandonnez jamais, parce que vous le méritez, parce que c'est juste, parce que vous êtes précieux et parce que vous comptez juste parce que vous existez!
Rêver, c'est résister.
Tous les Êtres sur Terre sont venus pour offrir.
Il est temps que nos talents soient mis en œuvre pour guérir, soigner, choyer, former, élever, sauver, protéger, soutenir, consoler, délivrer, libérer, affranchir, calmer, apaiser, adoucir, rétablir... pour que les petits, les faibles, les innocents, les désespérés puissent trouver toute l'aide nécessaire.
Quand on donne ici, on reçoit d'ailleurs, telle est la règle du Vivant.
C'est l'anti-capital.
Et quand on garde, on perd tout.
"Ce monde dans lequel on veut t'obliger à vivre n'est qu'une réalité possible, mais il en existe d'autres. L'énergie qui meut le monde n'a pas à être nécessairement le pétrole, la force nucléaire ou la violence masculine
Fuyez tout ce qui pourrait entraver la liberté, l'autonomie et l'indépendance (parfois une certaine anarchie est de rigueur).
Fuyez, émigrez, désertez, résistez, refusez, n'importe quoi plutôt que de continuer à subir la pression du travail, des machines et de l'impératif de rentabilité plutôt que de choisir entre l'esclavage pour l'état ou pour une boîte privée, fut-elle la vôtre. Refusez de nourrir la machine, il est temps de quitter la matrice.
« Par delà droite et gauche, soyez vous-même." voilà le message de Nietzsche. L'oeuvre échappe toujours à l'auteur. Nietzsche est une victime collatérale de la Shoah. Il est temps de lui rendre justice. Son surhomme n'a rien de nazi. Fin d'un cauchemar éveillé. On dormait tous, on ne savait pas. On s'est laissé embobiner. Le surhomme, c'est l'homme que vous êtes, c'est la femme que je suis débarrassée de son but en kit.
Notre nombre nous servira. Unissons nous dans l'expression de nos individualités.Dans l'épreuve qui nous attend, il faudra passer tous ensemble ou périr jusqu'au dernier.
7 milliards d'être humains sont concernés aujourd'hui par cet appel... Les Terriens transcenderont et passeront au travers de cette situation seulement lorsque coopération deviendra le mot de passe pour toute interaction.
"Il est grand temps de grandir dans l'amour. Un réseau mondial de Santé/joie , de paix/amour, de Beauté/Pardon, de liberté/lumière. Certains le font déjà. Fleurissent des mouvements et des tendances divines, métissage, commerce équitable, altermondialisme, planète solidaire, ouverture du cœur, arc-en-ciel, Coluche et les Enfoirés, l'abbé Pierre, Gandhi, sœur Emmanuelle et Mandela, le mouvement du SEL, le don, la gratuité du web, le partage, l'ouverture, l'émulation, l'éveil..."
Eden saga
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des Maitres de Sagesse
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des Serviteurs du Plan Divin
des T/R de télédiffusion universelle
des Visionnaires de l’Idéal Divin
lundi 20 octobre 2014
Contes, mythes et légendes
Et si les mythes, contes et légendes, nous aidait à
découvrir notre nature essentielle, en nous
soufflant la vérité...
L'origine des légendes et des mythes est souvent bien mystérieuse considérées souvent comme d'inspiration directe de Dieu aux hommes bien que " signé " d'un auteur, ils enseignent souvent des connaissances d'ordres métaphysiques.
Ils semblent vouloir nous révéler une explication du monde , de son origine, de celle de l'homme et aussi de ce qui l'entoure.
Les inspirations ne sont pas nées par l'auteur mais dans l'auteur.
Et si les mythes n'en étaient pas... S'ils parlaient de nous, de notre histoire, de notre passé???
Les mythes - muthos en grec, de la racine mueïn, « entrer dans le mystère » - sont les récits qui permettent d'entrer dans le mystère de l'Homme, c'est-à-dire dans un réel autre que celui de l'historique qui nous tient en exil de nous-mêmes, nous vivons en eux non un passé, mais un présent brûlant.
L'origine des légendes et des mythes est souvent bien mystérieuse considérées souvent comme d'inspiration directe de Dieu aux hommes bien que " signé " d'un auteur, ils enseignent souvent des connaissances d'ordres métaphysiques.
Ils semblent vouloir nous révéler une explication du monde , de son origine, de celle de l'homme et aussi de ce qui l'entoure.
Les inspirations ne sont pas nées par l'auteur mais dans l'auteur.
Et si les mythes n'en étaient pas... S'ils parlaient de nous, de notre histoire, de notre passé???
Les mythes - muthos en grec, de la racine mueïn, « entrer dans le mystère » - sont les récits qui permettent d'entrer dans le mystère de l'Homme, c'est-à-dire dans un réel autre que celui de l'historique qui nous tient en exil de nous-mêmes, nous vivons en eux non un passé, mais un présent brûlant.
jeudi 16 octobre 2014
Le salut par la grâce
La grâce permet le passage entre oikos (la maison, chez soi) et cosmos (le monde),
entre l'intérieur et l'extérieur, le privé et le public, permettant de produire des continuités là où il y avait
une séparation transcendante, une clôture transcendante qui fixe, cristallise, divise et soumet la vie à la loi, sans la possibilité d'une
libération. C'est l'enfer sur terre. C'est une condamnation sans
rédemption entre légal et illégal sans laisser
aucun reste. La possibilité d'une exception, de l’immanence de la charité, de la grâce -- au nom de
l'amour, au nom d'une vie entre fidèle à la loi et infidèle, ici et là-bas, sacré et
profane, humain et divin, dette et crédit c'est la rédemption.
Cet élément rédempteur, il désactive la loi pour laisser s'épanouir une vie...L'élément messianique, l'élément qui sauve, c'est un élément mobile qui traverse le sacré et le profane, la fidélité et l'infidélité, le singulier et le général, la promesse et le commandement, le connu et l'inconnu, l'ami et l'ennemi... l'intérieur et l'extérieur... c'est la GRÂCE.
Cet élément rédempteur, il désactive la loi pour laisser s'épanouir une vie...L'élément messianique, l'élément qui sauve, c'est un élément mobile qui traverse le sacré et le profane, la fidélité et l'infidélité, le singulier et le général, la promesse et le commandement, le connu et l'inconnu, l'ami et l'ennemi... l'intérieur et l'extérieur... c'est la GRÂCE.
Prêt a jeter
De obsolescence programmée à la perte de confiance des consommateurs
Consommer et jeter, modèle de surconsommation censé relancer l'économie et sortir de la crise. Ou autrement dit faire en sorte que la population achète des produits dont le marché est arrivé a saturation, que les ménages achètent ce qu'ils ont déjà.
Il a suffit pour les fabricants de réduire la durée de vie des biens durables. C'est a dire qu'il sera détruit lors de son utilisation et ne connaitra donc pas d'usure sur le long terme, incitant, obligeant les consommateur a en acheter de nouveau, c'est la désuétude planifiée.
(voir Bernard London The new prosperity années 30)
De là est née la perte de confiance des consommateurs envers la grande distribution et les fabricants, l’ambiance de méfiance actuelle et bien souvent malheureusement à juste titre . Alors le consommateur se met en quête d'information et dévoile des scandales avec cette impression que le chiffre d'affaire passe avant la bienveillance envers le consommateur.
L'obsolescence organisée n'est plus possible.
Ah s'ils avait la parole tous ces objets que l'on fabrique pour bien vite les jeter!
D'ailleurs Isabelle Rolin (dizagneur critique) a imaginé un manifeste de ces objets absurdes, une rebellions de leurs part...
Et vous qui lisez cet article... vous en dites quoi?
« On ne peut jamais être neutre. Le silence est une opinion. » Henri Moret
Un pied entre les deux monde
Yannick Roudaut
Un monde s’effondre, un autre se construit.
Qu'est ce que la nature peut supporter?
L'humanité doit faire face à son inhumanité pour survivre.
1. Déclaration universelle des droits de l'homme
2. Déclaration universelle des devoirs de l'homme envers la nature.
https://www.youtube.com/watch?v=1zrltQFJuf0
Construire un nouveau modèle plus pérenne et sortir du cercle vicieux de pillage dans lequel nous sommes pris.
Nous sommes dans un monde fragile.
mercredi 15 octobre 2014
Aime…
« Aime et fais ce que Tu veux.
Si Tu Te tais, tais-Toi par Amour,
Si Tu parles, parle par Amour,
Si Tu corriges, corrige par Amour,
Si Tu pardonnes, pardonne par Amour.
Aie au fond du cœur la Racine de l’Amour :
De cette racine, de mauvais rien ne peut sortir. »
St Augustin
Le conte chaud et doux des chaudoudous
Il était une fois, dans des temps très anciens, des gens qui vivaient très heureux. Ils s'appelaient Timothée et Marguerite et avaient deux enfants, Charlotte et Valentin. Ils étaient très heureux et avaient beaucoup d'amis.
Pour comprendre à quel point ils étaient heureux, il faut savoir comment on vivait à cette époque-là. Chaque enfant, à sa naissance, recevait un sac plein de chaudoudoux. Je ne peux pas dire combien il y en avait dans ce sac on ne pouvait pas les compter. Ils étaient inépuisables. Lorsqu'une personne mettait la main dans son sac, elle trouvait toujours un chaudoudou. Les chaudoudoux étaient très appréciés. Chaque fois que quelqu'un en recevait un, il se sentait chaud et doux de partout.
Ceux qui n'en avaient pas régulièrement finissaient par attraper mal au dos, puis ils se ratatinaient, parfois même en mouraient. En ce temps-là, c'était très facile de se procurer des chaudoudoux. Lorsque quelqu'un en avait envie, il s'approchait de toi et te demandait : " Je voudrais un chaudoudoux ". Tu plongeais alors la main dans ton sac pour en sortir un chaudoudou de la taille d'une main de petite fille. Dès que le chaudoudoux voyait le jour, il commençait à sourire et à s'épanouir en un grand et moelleux chaudoudoux. Tu le posais alors sur l'épaule, la tête ou les genoux, et il se pelotonnait câlineusement contre la peau en donnant des sensations chaleureuses et très agréables dans tout le corps.
Les gens n'arrêtaient pas d'échanger des chaudoudoux. et, comme ils étaient gratuits, on pouvait en avoir autant que l'on en voulait. Du coup, presque tout le monde vivait heureux et se sentait chaud et doux.
Je dis « presque », car quelqu'un n'était pas content de voir les gens échanger des chaudoudoux. C'était la vilaine sorcière Belzépha. Elle était même très en colère. Les gens étaient tous si heureux que personne n'achetait plus ses philtres ni ses potions. Elle décida qu'il fallait que cela cesse et imagina un plan très méchant.
Un beau matin, Belzépha s'approcha de Timothée et lui parla à l'oreille tandis qu'il regardait Marguerite et Charlotte jouer gaiement. Elle lui chuchota : « Vois-tu tous les chaudoudoux que Marguerite donne à Charlotte ? Tu sais, si elle continue comme cela, il n'en restera plus pour toi ». Timothée s'étonna : « Tu veux dire qu'il n'y aura plus de chaudoudoux dans notre sac chaque fois que l'on en voudra un ? » « Absolument, répondit Belzépha. Quand il n'y en a plus, c'est fini ». Et elle s'envola en ricanant sur son balai. Timothée prit cela très au sérieux, et désormais, lorsque Marguerite faisait don d'un chaudoudoux à quelqu'un d'autre que lui, il avait peur qu'il ne lui en reste plus.
Et si la sorcière avait raison ? Il aimait beaucoup les chaudoudoux de Marguerite, et l'idée qu'il pourrait en manquer l'inquiétait profondément, et le mettait même en colère. Il se mit à la surveiller pour ne pas qu'elle gaspille les chaudoudoux et en distribue trop aux enfants ou à n'importe qui.
Puis il se plaignit chaque fois que Marguerite donnait un chaudoudoux à quelqu'un d'autre que lui. Comme Marguerite l'aimait beaucoup, elle cessa d'offrir des chaudoudoux aux autres et les garda pour lui tout seul. Les enfants voyaient tout cela, et ils pensaient que ce n'était vraiment pas bien de refuser des chaudoudoux à ceux qui vous en demandaient et en avaient envie. Mais eux aussi commencèrent à faire très attention à leurs chaudoudoux. Ils surveillaient leurs parents attentivement, et quand ils trouvaient qu'ils donnaient trop de chaudoudoux aux autres, ils s'en plaignaient. Ils étaient inquiets à l'idée que leurs parents gaspillent les chaudoudoux.
La vie avait bien changé : le plan diabolique de la sorcière marchait ! Ils avaient beau trouver des chaudoudoux à chaque fois qu'ils plongeaient la main dans leur sac, ils le faisaient de moins en moins et devenaient chaque jour plus avares. Bientôt tout le monde remarqua le manque de chaudoudoux, et tout le monde se sentit moins chaud et moins doux.
Les gens s'arrêtèrent de sourire, d'être gentils, certains commencèrent à se ratatiner, parfois même ils mouraient du manque de chaudoudoux. Ils allaient de plus en plus souvent acheter des philtres et des potions à la sorcière. Ils savaient que cela ne servait à rien, mais ils n'avaient pas trouvé autre chose ! La situation devint de plus en plus grave. Pourtant la vilaine Belzépha ne voulait pas que les gens meurent. Une fois morts, ils ne pouvaient plus rien lui acheter.
Alors elle mit au point un nouveau plan. Elle distribua à chacun un sac qui ressemblait beaucoup à un sac des chaudoudoux, sauf qu'il était froid, alors que celui qui contenait les chaudoudoux était chaud. Dans ces sacs, Belzépha avait mis des froids-piquants. Ces froids-piquants ne rendaient pas ceux qui les recevaient chauds et doux, mais plutôt froids et hargneux. Cependant, c'était mieux que rien. Ils empêchaient les gens de se ratatiner. À partir de ce moment-là, lorsque quelqu'un disait : « Je voudrais un chaudoudoux », ceux qui craignaient d'épuiser leur réserve de chaudoudoux répondaient : « Je ne peux pas vous donner un chaudoudoux, mais voulez-vous un froid-piquant ? ».
Parfois, deux personnes se rencontraient en pensant qu'elles allaient s'offrir des chaudoudoux, mais l'une changeait soudain d'avis, et finalement elles se donnaient des froids-piquants. Dorénavant, les gens mouraient presque plus, mais la plupart étaient malheureux, avaient froid et étaient hargneux. La vie devint encore plus difficile : les chaudoudoux qui au début étaient disponibles comme l'air que l'on respire, devinrent de plus en plus rares. Les gens auraient fait n'importe quoi pour en obtenir.
Avant l'arrivée de la sorcière, ils se réunissaient souvent par petits groupes pour échanger des chaudoudoux, se faire plaisir sans compter, sans se soucier de qui offrait ou recevait le plus de chaudoudoux. Depuis le plan de Belzépha, ils restaient par deux et gardaient les chaudoudoux l'un pour l'autre. Quand ils se trompaient en offrant un chaudoudoux à une autre personne, ils se sentaient coupable, sachant que leur partenaire souffrirait du manque.
Ceux qui ne trouvaient personne pour leur faire don de chaudoudoux étaient obligés de les acheter et devaient travailler de longues heures pour les gagner.
Les chaudoudoux étaient devenus si rares que certains prenaient des froids-piquants qui, eux, étaient innombrables et gratuits. Ils les recouvraient de plumes un peu douces pour cacher les piquants et les faisaient passer pour des chaudoudoux. Mais ces faux chaudoudoux compliquaient la situation. Par exemple, quand deux personnes se rencontraient et échangeaient des faux chaudoudoux, elles s'attendaient à ressentir une douce chaleur et s'en réjouissaient à l'avance et, au lieu de cela, elles se sentaient très mal. Comme elles croyaient s'être donné de vrais chaudoudoux, plus personne n'y comprenait rien !
Évidemment comment comprendre que ses sensations désagréables étaient provoquées par les froids-piquants déguisés en faux chaudoudoux ? La vie était bien triste ! Timothée se souvenait que tout avait commencé quand Belzépha leur avait fait croire qu'un jour où ils ne s’y attendraient pas, ils trouveraient leurs sacs de chaudoudoux désespérément vides.
Mais écoutez ce qui se passa. Une jeune femme gaie et épanouie, aux formes généreuses, arriva alors dans ce triste pays. Elle semblait ne jamais avoir entendu parler de la méchante sorcière et distribuait des chaudoudoux en abondance sans crainte d'en manquer. Elle en offrait gratuitement, même sans qu'on lui en demande. Les gens l'appelèrent Julie Doudoux. Mais certains la désapprouvèrent parce qu'elle apprenait aux enfants à donner des chaudoudoux sans avoir peur d'en manquer.
Les enfants l'aimaient beaucoup parce qu'ils se sentaient bien avec elle. Eux aussi commencèrent à distribuer à nouveau des chaudoudoux comme ils en avaient envie. Les grandes personnes étaient inquiètes et décidèrent de passer une loi pour protéger les enfants et les empêcher de gaspiller leurs chaudoudoux.
Malgré cette loi, beaucoup d'enfants continuèrent à échanger des chaudoudoux chaque fois qu'ils en avaient envie et qu'on leur en demandait. Et comme il y avait beaucoup d'enfants, beaucoup d'enfants, presque autant que les grandes personnes, il semblait que les enfants allaient gagner. À présent, on ne sait pas encore comment ça va finir.
Est-ce que les grandes personnes, avec leur loi, vont arrêter l'insouciance des enfants ? Vont-elles se décider à suivre l'exemple de la jeune femme et les enfants et prendre le risque en supposant qu'il y aura toujours autant de chaudoudoux que l'on voudra ? Se souviendront-elles des jours heureux que leurs enfants veulent retrouver, du temps où les chaudoudoux existaient en abondance parce qu'on les donnait sans compter ?Claude Steiner Traduction : François Paul-Cavallier Le conte, illustré par Pef, est disponible chez InterEditions
Notre besoin de consolation est impossible à rassasier (1952)
Stig DAGERMAN (1923-1954)
Traduit du suédois par Philippe Bouquet
Je
suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car
un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde
vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu
en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où
je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a
pas non plus légué la fureur bien déguisée
du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente
de l’athée. Je n’ose donc jeter la pierre ni à
celle qui croit en des choses qui ne m’inspirent que le doute,
ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n’était
pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre
m’atteindrait moi-même car je suis bien certain d’une
chose : le besoin de consolation que connaît l’être
humain est impossible à rassasier.
En ce qui me concerne, je traque la consolation comme le chasseur traque le gibier. Partout où je crois l’apercevoir dans la forêt, je tire. Souvent je n’atteins que le vide mais, une fois de temps en temps, une proie tombe à mes pieds. Et, comme je sais que la consolation ne dure que le temps d’un souffle de vent dans la cime d’un arbre, je me dépêche de m’emparer de ma victime.
Qu’ai-je alors entre mes bras ?
Puisque je suis solitaire : une femme aimée ou un compagnon de voyage malheureux. Puisque je suis poète : un arc de mots que je ressens de la joie et de l’effroi à bander. Puisque je suis prisonnier : un aperçu soudain de la liberté. Puisque je suis menacé par la mort : un animal vivant et bien chaud, un cœur qui bat de façon sarcastique. Puisque je suis menacé par la mer : un récif de granit bien dur.
Mais il y a aussi des consolations qui viennent à moi sans y être conviées et qui remplissent ma chambre de chuchotements odieux : Je suis ton plaisir – aime-les tous ! Je suis ton talent – fais-en aussi mauvais usage que de toi-même ! Je suis ton désir de jouissance – seuls vivent les gourmets ! Je suis ta solitude – méprise les hommes ! Je suis ton aspiration à la mort – alors tranche !
Le fil du rasoir est bien étroit. Je vois ma vie menacée par deux périls : par les bouches avides de la gourmandise, de l’autre par l’amertume de l’avarice qui se nourrit d’elle-même. Mais je tiens à refuser de choisir entre l’orgie et l’ascèse, même si je dois pour cela subir le supplice du gril de mes désirs. Pour moi, il ne suffit pas de savoir que, puisque nous ne sommes pas libres de nos actes, tout est excusable. Ce que je cherche, ce n’est pas une excuse à ma vie mais exactement le contraire d’une excuse : le pardon. L’idée me vient finalement que toute consolation ne prenant pas en compte ma liberté est trompeuse, qu’elle n’est que l’image réfléchie de mon désespoir. En effet, lorsque mon désespoir me dit : Perds confiance, car chaque jour n’est qu’une trêve entre deux nuits, la fausse consolation me crie : Espère, car chaque nuit n’est qu’une trêve entre deux jours.
Mais l’humanité n’a que faire d’une consolation en forme de mot d’esprit : elle a besoin d’une consolation qui illumine. Et celui qui souhaite devenir mauvais, c’est-à-dire devenir un homme qui agisse comme si toutes les actions étaient défendables, doit au moins avoir la bonté de le remarquer lorsqu’il y parvient.
Personne ne peut énumérer tous les cas où la consolation est une nécessité. Personne ne sait quand tombera le crépuscule et la vie n’est pas un problème qui puisse être résolu en divisant la lumière par l’obscurité et les jours par les nuits, c’est un voyage imprévisible entre des lieux qui n’existent pas. Je peux, par exemple, marcher sur le rivage et ressentir tout à coup le défi effroyable que l’éternité lance à mon existence dans le mouvement perpétuel de la mer et dans la fuite perpétuelle du vent. Que devient alors le temps, si ce n’est une consolation pour le fait que rien de ce qui est humain ne dure – et quelle misérable consolation, qui n’enrichit que les Suisses !
Je peux rester assis devant un feu dans la pièce la moins exposée de toutes au danger et sentir soudain la mort me cerner. Elle se trouve dans le feu, dans tous les objets pointus qui m’entourent, dans le poids du toit et dans la masse des murs, elle se trouve dans l’eau, dans la neige, dans la chaleur et dans mon sang. Que devient alors le sentiment humain de sécurité si ce n’est une consolation pour le fait que la mort est ce qu’il y a de plus proche de la vie – et quelle misérable consolation, qui ne fait que nous rappeler ce qu’elle veut nous faire oublier !
Je peux remplir toutes mes pages blanches avec les plus belles combinaisons de mots que puisse imaginer mon cerveau. Etant donné que je cherche à m’assurer que ma vie n’est pas absurde et que je ne suis pas seul sur la terre, je rassemble tous ces mots en un livre et je l’offre au monde. En retour, celui-ci me donne la richesse, la gloire et le silence. Mais que puis-je bien faire de cet argent et quel plaisir puis-je prendre à contribuer au progrès de la littérature – je ne désire que ce que je n’aurai pas : confirmation de ce que mes mots ont touché le cœur du monde. Que devient alors mon talent si ce n’est une consolation pour le fait que je suis seul – mais quelle épouvantable consolation, qui me fait simplement ressentir ma solitude cinq fois plus fort !
Je peux voir la liberté incarnée dans un animal qui traverse rapidement une clairière et entendre une voix qui chuchote : Vis simplement, prends ce que tu désires et n’aie pas peur des lois ! Mais qu’est-ce que ce bon conseil si ce n’est une consolation pour le fait que la liberté n’existe pas – et quelle impitoyable consolation pour celui qui s’avise que l’être humain doit mettre des millions d’années à devenir un lézard !
Pour finir, je peux m’apercevoir que cette terre est une fosse commune dans laquelle le roi Salomon, Ophélie et Himmler reposent côte à côte. Je peux en conclure que le bourreau et la malheureuse jouissent de la même mort que le sage, et que la mort peut nous faire l’effet d’une consolation pour une vie manquée. Mais quelle atroce consolation pour celui qui voudrait voir dans la vie une consolation pour la mort !
Je ne possède pas de philosophie dans laquelle je puisse me mouvoir comme le poisson dans l’eau ou l’oiseau dans le ciel. Tout ce que je possède est un duel, et ce duel se livre à chaque minute de ma vie entre les fausses consolations, qui ne font qu’accroître mon impuissance et rendre plus profond mon désespoir, et les vraies, qui me mènent vers une libération temporaire. Je devrais peut-être dire : la vraie car, à la vérité, il n’existe pour moi qu’une seule consolation qui soit réelle, celle qui me dit que je suis un homme libre, un individu inviolable, un être souverain à l’intérieur de ses limites.
Mais la liberté commence par l’esclavage et la souveraineté par la dépendance. Le signe le plus certain de ma servitude est ma peur de vivre. Le signe définitif de ma liberté est le fait que ma peur laisse la place à la joie tranquille de l’indépendance. On dirait que j’ai besoin de la dépendance pour pouvoir finalement connaître la consolation d’être un homme libre, et c’est certainement vrai. A la lumière de mes actes, je m’aperçois que toute ma vie semble n’avoir eu pour but que de faire mon propre malheur. Ce qui devrait m’apporter la liberté m’apporte l’esclavage et les pierres en guise de pain.
Les autres hommes ont d’autres maîtres. En ce qui me concerne, mon talent me rend esclave au point de pas oser l’employer, de peur de l’avoir perdu. De plus, je suis tellement esclave de mon nom que j’ose à peine écrire une ligne, de peur de lui nuire. Et, lorsque la dépression arrive finalement, je suis aussi son esclave. Mon plus grand désir est de la retenir, mon plus grand plaisir est de sentir que tout ce que je valais résidait dans ce que je crois avoir perdu : la capacité de créer de la beauté à partir de mon désespoir, de mon dégoût et de mes faiblesses. Avec une joie amère, je désire voir mes maisons tomber en ruine et me voir moi-même enseveli sous la neige de l’oubli. Mais la dépression est une poupée russe et, dans la dernière poupée, se trouvent un couteau, une lame de rasoir, un poison, une eau profonde et un saut dans un grand trou. Je finis par devenir l’esclave de tous ces instruments de mort. Ils me suivent comme des chiens, à moins que le chien, ce ne soit moi. Et il me semble comprendre que le suicide est la seule preuve de la liberté humaine.
Mais, venant d’une direction que je ne soupçonne pas encore, voici que s’approche le miracle de la libération. Cela peut se produire sur le rivage, et la même éternité qui, tout à l’heure, suscitait mon effroi est maintenant le témoin de mon accession à la liberté. En quoi consiste donc ce miracle ? Tout simplement dans la découverte soudaine que personne, aucune puissance, aucun être humain, n’a le droit d’énoncer envers moi des exigences telles que mon désir de vivre vienne à s’étioler. Car si ce désir n’existe pas, qu’est-ce qui peut alors exister ?
Puisque je suis au bord de la mer, je peux apprendre de la mer. Personne n’a le droit d’exiger de la mer qu’elle porte tous les bateaux, ou du vent qu’il gonfle perpétuellement toutes les voiles. De même, personne n’a le droit d’exiger de moi que ma vie consiste à être prisonnier de certaines fonctions. Pour moi, ce n’est pas le devoir avant tout mais : la vie avant tout. Tout comme les autres hommes, je dois avoir droit à des moments où je puisse faire un pas de côté et sentir que je ne suis pas seulement une partie de cette masse que l’on appelle la population du globe, mais aussi une unité autonome.
Ce n’est qu’en un tel instant que je peux être libre vis-à-vis de tous les faits de la vie qui, auparavant, ont causé mon désespoir. Je peux reconnaître que la mer et le vent ne manqueront pas de me survivre et que l’éternité se soucie peu de moi. Mais qui me demande de me soucier de l’éternité ? Ma vie n’est courte que si je la place sur le billot du temps. Les possibilités de ma vie ne sont limitées que si je compte le nombre de mots ou le nombre de livres auxquels j’aurai le temps de donner le jour avant de mourir. Mais qui me demande de compter ? Le temps n’est pas l’étalon qui convient à la vie. Au fond, le temps est un instrument de mesure sans valeur car il n’atteint que les ouvrages avancés de ma vie.
Mais tout ce qui m’arrive d’important et tout ce qui donne à ma vie son merveilleux contenu : la rencontre avec un être aimé, une caresse sur la peau, une aide au moment critique, le spectacle du clair de lune, une promenade en mer à la voile, la joie que l’on donne à un enfant, le frisson devant la beauté, tout cela se déroule totalement en dehors du temps. Car peu importe que je rencontre la beauté l’espace d’une seconde ou l’espace de cent ans. Non seulement la félicité se situe en marge du temps mais elle nie toute relation entre celui-ci et la vie.
Je soulève donc de mes épaules le fardeau du temps et, par la même occasion, celui des performances que l’on exige de moi. Ma vie n’est pas quelque chose que l’on doive mesurer. Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances. Une vie humaine n’est pas non plus une performance, mais quelque chose qui grandit et cherche à atteindre la perfection. Et ce qui est parfait n’accomplit pas de performance : ce qui est parfait œuvre en état de repos. Il est absurde de prétendre que la mer soit faite pour porter des armadas et des dauphins. Certes, elle le fait – mais en conservant sa liberté. Il est également absurde de prétendre que l’homme soit fait pour autre chose que pour vivre. Certes, il approvisionne des machines et il écrit des livres, mais il pourrait tout aussi bien faire autre chose. L’important est qu’il fasse ce qu’il fait en toute liberté et en pleine conscience de ce que, comme tout autre détail de la création, il est une fin en soi. Il repose en lui-même comme une pierre sur le sable.
Je peux même m’affranchir du pouvoir de la mort. Il est vrai que je ne peux me libérer de l’idée que la mort marche sur mes talons et encore moins nier sa réalité. Mais je peux réduire à néant la menace qu’elle constitue en me dispensant d’accrocher ma vie à des points d’appui aussi précaires que le temps et la gloire.
Par contre, il n’est pas en mon pouvoir de rester perpétuellement tourné vers la mer et de comparer sa liberté avec la mienne. Le moment arrivera où je devrai me retourner vers la terre et faire face aux organisateurs de l’oppression dont je suis victime. Ce que je serai alors contraint de reconnaître, c’est que l’homme a donné à sa vie des formes qui, au moins en apparence, sont plus fortes que lui. Même avec ma liberté toute récente je ne puis les briser, je ne puis que soupirer sous leur poids. Par contre, parmi les exigences qui pèsent sur l’homme, je peux voir lesquelles sont absurdes et lesquelles sont inéluctables. Selon moi, une sorte de liberté est perdue pour toujours ou pour longtemps. C’est la liberté qui vient de la capacité de posséder son propre élément. Le poisson possède le sien, de même que l’oiseau et que l’animal terrestre. Thoreau avait encore la forêt de Walden – mais où est maintenant la forêt où l’être humain puisse prouver qu’il est possible de vivre en liberté en dehors des formes figées de la société ?
Je suis obligé de répondre : nulle part. Si je veux vivre libre, il faut pour l’instant que je le fasse à l’intérieur de ces formes. Le monde est donc plus fort que moi. A son pouvoir je n’ai rien à opposer que moi-même – mais, d’un autre côté, c’est considérable. Car, tant que je ne me laisse pas écraser par le nombre, je suis moi aussi une puissance. Et mon pouvoir est redoutable tant que je puis opposer la force de mes mots à celle du monde, car celui qui construit des prisons s’exprime moins bien que celui qui bâtit la liberté. Mais ma puissance ne connaîtra plus de bornes le jour où je n’aurai plus que le silence pour défendre mon inviolabilité, car aucune hache ne peut avoir de prise sur le silence vivant.
Telle est ma seule consolation. Je sais que les rechutes dans le désespoir seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la libération me porte comme une aile vers un but qui me donne le vertige : une consolation qui soit plus qu’une consolation et plus grande qu’une philosophie, c’est-à-dire une raison de vivre.
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